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ÉLECTION RDC 2016
8 mars 2018

BULLETIN D'INFORMATION N° 26 DU 08.03.2018

 
FACE À L'AGRESSION RWANDAISE DANS TOUTES LES SPHÈRES DE LA VIE NATIONALE, MENAÇANT GRAVEMENT LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE ET L'INTÉGRITÉ TERRITORIALE, ME MICHEL OKONGO LOMENA CANDIDAT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DEMANDE À MONSIEUR KABILA DE ROMPRE AVEC EFFET IMMÉDIAT, LES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC LE RWANDA. (CI-APRÈS : LE COURRIER ET L'ACCUSÉ DE RÉCEPTION DE LA PRÉSIDENCE)
Kinshasa, le 07 mars 2018
 
L’ATTENTION DE :
 
Son Excellence Monsieur
 
Joseph KABILA KABANGE
 
Chef de l’Etat et Président de la République
 
Démocratique du Congo
 
(Avec l’expression de mes hommages les plus déférents)
 
PALAIS DE LA NATION
 
Kinshasa /Gombe
 
---------------------------------------------
 
Réf. : N°0617/UV/PN/RDC/03/2018
 
Concerne : Rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda
 
Excellence Monsieur le Président,
 
Faisant suite aux droits conférés aux partis politiques par la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006 (article 8) ;
 
Faisant également suite à la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques notamment en son article 5 ;
Eu égard de l’incursion rwandaise dans toutes les sphères de la vie nationale, menaçant gravement de ce fait la sécurité intérieure et l’intégrité territoriale, je viens expressément par la présente vous demander de bien vouloir procéder à la rupture, avec effet immédiat, des relations diplomatiques avec le Rwanda, en signe de ras-le-bol, afin de préserver l’intérêt supérieur de notre nation et de relever notre dignité ;
 
de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour rappeler sans tarder notre Ambassadeur ainsi que tout le personnel diplomatique de la RDC accrédités au Rwanda, et de demander impérativement aux autorités rwandaises d’en faire autant.
 
Outre les agressions incessantes dont notre pays fait l’objet de la part du Rwanda, le massacre par la police rwandaise des réfugiés congolais venus manifester devant les bureaux du Haut Commissariat aux Réfugiés à Kibuye (Rwanda) le 22 février 2018 contre une réduction de 25% de leur ration alimentaire à la suite de laquelle cinq Congolais ont été tués par les tirs de la Police rwandaise et vingt autres blessés grièvement, est l’illustration d’une barbarie d’un autre âge.
 
Ce massacre qui constitue une goutte d’eau qui vient de faire déborder la vase ne saurait rester sans conséquences.
 
En règle générale, et selon les principes contenus dans la Convention de Vienne de 1961, la rupture des relations diplomatiques peut intervenir en cas d’incident ou de désaccord grave entre les Etats. Or, les incidents dramatiques provoqués par le Rwanda contre notre pays sont comptabilisés par milliers et ne sauraient rester sans conséquences. Ne serait-ce que d’un point de vue diplomatique dans un premier temps…
 
Martyrisé d’année en année depuis 1996, le peuple congolais est arrivé au bout de sa patience car fatigué de vivre avec un voisin qui a cessé d’être un frère, devenant un bourreau agressif, responsable des assauts meurtriers envers un voisin, en l’occurrence la RDC, qui lui a pourtant ouvert ses portes pendant les moments douloureux de son histoire, notamment en prenant en charge certains de ses enfants qui ont étudié dans nos écoles et bénéficié de notre hospitalité réputée légendaire.
 
Toutefois, conformément à la vocation de la RDC, nous devons nous engager davantage à assurer la protection de toutes les communautés étrangères présentes sur le sol congolais.
 
Le Rwanda est à la base de toutes les rébellions armées qui n’ont cessé d’endeuiller notre pays. Il a des années durant, organisé les pillages de nos ressources du sol et de sous-sol, puis occupé nos terres et massacré par millions, nos compatriotes.
 
En effet, en 1998, le Rwanda avait appuyé les éléments armés qui avaient tenté de renverser le régime du défunt Laurent Désiré Kabila que vous avez succédé au pouvoir en 2001.
 
En aout 1999, puis du 5 au 10 juin 2000, les armées rwandaise et ougandaise se sont battues à coup des missiles et des armes lourdes au milieu des populations civiles dans une grande agglomération pour le contrôle de leurs intérêts égoïstes à Kisangani, faisant plusieurs centaines des morts au sein de nos populations.
 
Au mépris de l’Accord cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 qui pourtant recommande pour la Région ″un engagement à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins ; à ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés ; à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins″, le Rwanda a toujours abrité et soutenu tous les mouvements rebelles qui ont endeuillé notre pays et ravagé l’économie nationale.
 
Selon le Professeur Verdross présent lors de la cérémonie de la Convention de Vienne, « Si le droit diplomatique ne constitue qu'une des conditions de la coexistence pacifique des peuples organisés, il est d'une importance capitale car sans cette base, une bonne conduite des relations internationales deviendrait presque impossible ».
 
Vous conviendrez avec moi, Excellence Monsieur le Président, que le Rwanda n’apporte rien de positif à la RDC, sinon une cohorte des malheurs avec à l’affiche, plus de 12 millions des morts. Ces morts sont des Congolais arrachés à la vie à la suite de la barbarie du seul voisin rwandais.
 
L’article 5 de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques prévoit que ″dans leurs création, organisation et fonctionnement, les partis politiques veillent à la consolidation de l’unité nationale, de la préservation, de la souveraineté de l’Etat congolais ; à la préservation de la sécurité et de l’intégrité du territoire national ; au respect du caractère républicain, démocratique, social, laïc et indivisible de l’Etat congolais″.
 
Chargé par la Constitution de ″veiller″, mon parti politique, vient de me charger à son tour de porter à votre connaissance que la sécurité nationale tout comme l’intégrité du territoire national ne sont plus préservées à cause de l’agression répétée du Rwanda. C’est là le sens de notre demande qui revêt un caractère urgent.
 
En votre qualité de Chef de l’Etat ayant en charge la conduite des affaires de l’Etat jusqu’au 12 janvier 2019, date de la prestation de serment du prochain Président de la République issu des élections du 23 décembre 2018, vous êtes bien placé pour savoir que l’article 70 de la Constitution de la RDC prévoit que vous êtes ″le Garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux″. De ce fait, vous êtes appelé à y veiller.
 
C’est à ce titre que je viens vous demander d’agir expressément afin d’arrêter les massacres de nos compatriotes et les pillages de nos ressources nationales, notamment en procédant à la rupture des relations diplomatiques avec ce voisin agressif pour l’empêcher de s’insérer dans le prochain paysage politique congolais issu de prochaines élections.
 
En vous remerciant de bien vouloir rompre avec empressement, les relations diplomatiques avec la République du Rwanda, veuillez agréer, Excellence Monsieur le Prés

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PHOTOS OFFICIEL CANDIDAT

ident, l’expression de mes hommages les plus déférents accouplés de mes salutations patriotiques.
 
Très haute considération.
 
Me Michel OKONGO LOMENA
 
Président national de Unité des Valeurs.
 
Informations, UNITÉ DES VALEURS

 

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