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ÉLECTION RDC 2016
13 septembre 2017

CONFÉRENCE DE PRESSE DE Me MICHEL OKONGO LOMENA PORTANT PRÉSENTATION DE LA RÉFLEXION

CONFÉRENCE DE PRESSE

 

PRÉSENTATION DE LA REFLEXION DE

 

Me Michel OKONGO LOMENA

 

PRÉSIDENT NATIONAL DE UNITÉ DES VALEURS

 

 

THEME : IMMINENCE DE L’EXPRESSION POPULAIRE

EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

 

 

 

 

 KINSHASA, LE 12 SEPTEMBRE 2017

 

 

 

Au regard de la crise politique persistante et du degré hautement élevé de l’irresponsabilité de l’ensemble de l’élite politique congolaise, l’histoire est en passe de se répéter dans notre pays d’autant plus que les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets. Cette approche est imminente.   

 

En effet, ce qui se produisit en 1944 et 1945 (avec renvoi vers les années 1918, 1941, 1946 et 1955) ; ensuite en 1959 et 1960 (avec renvoi vers les années 1956 et 1957) ; puis en 1964 et 1965 ; et enfin en 1996 et 1997, devient imminent et inévitable, et va certainement arriver dans les tous prochains jours ou les semaines à venir, car l’expression populaire devient pressante.

 

Ces quatre époques distinctes qui doivent servir de jurisprudence à notre peuple, justice immanente oblige, retracent l’histoire héroïque du peuple congolais, à savoir :

 

En février 1944 : Excédés par la colonisation, les Congolais, sous la pulsion de l’adjudant Karamushi, proclamèrent sans coup férir la fin de l’Etat colonial. Cet acte héroïque qui succéda aux graves troubles de 1941 à Elisabethville, fut suivi en mars 1944 par des révoltes à Masisi, puis par des grèves et des émeutes, le 25 et 26 novembre 1945 à Matadi.

 

Expression populaire et Signes que le peuple congolais voulait absolument recouvrir sa liberté, ces revendications inattendues pour les colons belges, firent suite aux injustices subies par les Congolais, mais aussi aux lourdes pertes en vies humaines enregistrées dans les rangs des Congolais engagés aux côtés des belges dans des combats sous le drapeau belge pour la conquête, entre autres, de Bortaï, Saio, Asosa, Kigali, Bujumbura, Kitega, Biharamuro, Mzanza, Karema, Kigoma, Ujiji, dont l’objectif était de défendre la Belgique qui n’existait que grâce à sa colonie au Congo dirigée par le Gouverneur général Pierre Rijckmans, car ayant perdue son territoire occupé par l’Allemagne nazie, et dont le Roi Léopold III, (Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel) fut fait prisonnier, et le gouvernement Hubert Pierlot en exil.

 

 

Dans un sursaut héroïque, et contre la volonté de l’occupant exprimée par le professeur belge Antoine Van Bilsen préconisant une émancipation progressive du Congo sur une période de trente ans, le peuple congolais obtint de force l'abolition du fouet, pour le clergé, les gradés de la force publique et les auxiliaires de l'administration ; la création d'importants quotidiens, la Voix du Congolais et la Croix du Congo ; la publication du manifeste pour la reconnaissance et les droits spécifiques pour les évolués ; la libéralisation des partis politiques ; l’apparition de deux mouvements, l'un violent des ouvriers, paysans, et soldats et l'autre pacifique des intellectuels.

 

Face à l’oppression, le vaillant et héroïque peuple congolais réussit alors à briser le premier verrou afin d’accéder à la liberté…

1959 et 1960 : dans sa lutte vers la conquête de son indépendance, le peuple congolais se leva et fit échapper le Bas-Congo du contrôle des autorités belges, début 1959 ; l’ABAKO prôna la désobéissance civile pacifique ; défia les colons belges qui, voulant contenir la volonté populaire, interdirent une manifestation de l’ABAKO le 4 janvier 1959 à la suite de laquelle des nombreux Congolais armés de la volonté et des pierres, se dressèrent contre la toute puissante force coloniale qui répliqua en ouvrant le feu sur la foule dans le but de faire fléchir en vain les Congolais. Au final, le roi Baudouin fut contraint par la volonté populaire d’annoncer la volonté de la Belgique de vouloir conduire le peuple congolais à l’indépendance. C’est ce qui fut fait. Le peuple congolais arracha alors son indépendance le 30 juin 1960.

 

Face à l’oppression, le vaillant et héroïque peuple congolais réussit alors à briser un deuxième verrou afin d’accéder à la liberté…

 

1960 – 1965 furent marquées par les rébellions ; les sécessions ; la trahison et les frustrations politiques qui occasionnèrent des morts, et la crispation au sein de nos populations, lesquelles appelèrent au changement. Celui-ci fut effectif le 24 novembre 1965, car bien que survenu à la suite d’un coup d’Etat, le peuple congolais salua chaleureusement ce changement qui répondu tout de même à ses préoccupations pacifiques et démocratiques dont le régime kasa-vubu était loin de répondre.

 

Face à l’oppression, le vaillant et héroïque peuple congolais réussit alors à briser un troisième verrou afin d’accéder à la liberté…

 

1965-1997 : après 32 ans de règne sans partage, Mobutu plongea notre pays dans le chaos, instaura la dictature, source de la détérioration des conditions sociales et économiques, suivie de la dégradation du climat des affaires.

 

En réponse à l’expression de la volonté populaire qui réclamait son départ du pouvoir afin de permettre au peuple congolais d’accéder à la liberté, Mobutu répondu par la répression ; accentua la pression politique contre le peuple et les opposants à son régime ; intensifia la manipulation politique et la corruption ; torpilla le processus démocratique ; restant insensible à l’appel à la raison de la Communauté internationale, et défiant le peuple congolais, ″le souverain primaire″, notamment en s’accrochant au pouvoir en toute illégitimité, son mandat à la tête du pays ayant été échu depuis.

 

En 1997, la volonté populaire l’emporta et Mobutu fut chassé du pouvoir à vrai dire non pas par les armes, mais parce que le peuple l’avait voulu et avait de ce fait collaboré avec l’AFDL, qui, en arrivant au pouvoir, avait promis de faire mieux que Mobutu, mais hélas !

Face à l’oppression, le vaillant et héroïque peuple congolais réussit alors à briser un quatrième verrou afin d’accéder à la liberté…

 

Depuis son arrivée au pouvoir, l’AFDL verrouille l’espace démocratique ; réduit les libertés individuelles ;  pille les richesses nationales ; crée et entretien le désordre et l’insécurité ; affiche un mutisme flagrant face aux préoccupations sociales et aux grandes questions d’intérêt public touchant la vie de la nation ; brille par son incapacité à protéger le peuple congolais ; réhabilite et accentue l’inversion des valeurs, défie le peuple en répondant par la violence à ses revendications légitimes, et en faisant un usage abusif des services publics, notamment l’armée, la police et les services de renseignements contre son propre peuple…

 

 

Mais, face à l’oppression, le vaillant et héroïque peuple congolais s’apprête à briser un cinquième verrou afin d’accéder d’un pas décisif, à la liberté…

 

Ce survol rapide de l’histoire s’impose aujourd’hui, car il devra servir de balise au jour décisif. Ce jour est proche, car poussé au delà du seuil de sa limite de capacités de résistance, les Congolais s’apprêtent à écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays.

En effet, arrivée au pouvoir, armes à la main en 1997, l’AFDL ne disposait d’aucune légitimité. Cela n’empêcha pas le peuple congolais, lassé par 32 ans de dictature, d’accueillir l’AFDL à bras ouverts en saisissant à la volée la promesse d’un avenir meilleur faite par celle-ci à l’ensemble de notre peuple.

 

La suite se relève aujourd’hui être une tragédie nationale, car dès ses premiers instants au pouvoir, l’AFDL n’hésita pas à répondre par les armes à chacune des revendications politiques formulées à la fois par l’Opposition politique qu’il musela ainsi que par la société civile. Ce fait engagea notre pays dans une logique de confrontation armée et entrainant la mort de plusieurs millions de nos compatriotes ainsi que l’écartèlement de nos populations qui se rependirent sur trois entités territoriales administrées respectivement par le RCD-Goma, le MLC et le Gouvernement central. 

 

La société civile ainsi que les partis politiques ayant été mis à l’écart, l’Accord de cessez-le-feu signé entre les belligérants à Lusaka, en 1999, se révéla être un coup d’épée dans l’eau, car aucun de trois n’accepta de déposer les armes.

 

Ne disposant alors d’aucun instrument juridique pouvant lui servir de régulateur, l’AFDL, aujourd’hui ″Majorité présidentielle″, dirigea notre pays, de 1997 à 2003, comme une jungle.

 

Par conséquent, le régime kabila au pouvoir doit à la Constitution du 18 février 2006 dont la Majorité présidentielle prend plaisir à violer constamment, hélas, la légitimité dont disposait le Chef de l’Etat, autorité morale de la MP, de 2006 jusqu’au 19 décembre 2016.

 

 

Et pourtant, la Constitution de notre pays issue du Dialogue inter congolais avait été acceptée par notre peuple consulté par référendum le 18 et le 19 décembre 2005, puis promulguée solennellement le 18 février 2006 par le Chef de l’Etat à qui revient le rôle constitutionnel de veiller sur celle-ci.

 

C’est justement cette même Constitution qui lui a garanti ses deux mandats passés à la tête du pays dont le dernier vient de se terminer le 19 décembre 2016.

 

Durant l’exercice de ses deux mandats, le Président de la République a créé plus de problèmes à la RDC qu’il n’en a résolus.

Voulant éviter un deuxième tour lors de l’élection présidentielle de 2011, et croyant mieux faire, le Président de la République procéda à la révision de certains articles de la Constitution, en violant cet outil de la stabilité démocratique et politique sans lequel le fonctionnement harmonieux entre les différentes formes de pouvoirs ne peut être garanti, et au sujet duquel le constituant avait noté que : «pour préserver les principes démocratiques contenus dans la présente Constitution contre les aléas de la vie politique et les révisions intempestives, les dispositions relatives à la forme républicaine de l’Etat, au principe du suffrage universel, à la forme représentative du Gouvernement, au nombre et à la durée des mandats du Président de la République, à l’indépendance du pouvoir judiciaire, au pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle».

 

Justifiant sa loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution du 18 février 2006, le Chef de l’Etat nota ce qui suit : «Depuis l’entrée en vigueur, le 18 février 2006, de la Constitution de la République Démocratique du Congo, le fonctionnement des institutions politiques tant centrales que provinciales a fait apparaître des situations concrètes, des contraintes et des problèmes non prévus par le constituant originaire. En effet, d’une part, certaines dispositions se sont révélées handicapantes et inadaptées aux réalités politiques et socioéconomiques de la République Démocratique du Congo. D’autre part, des dysfonctionnements imprévus par le constituant originaire sont apparus dans la vie des institutions de la

 

 

République tant au niveau national que provincial. La présente loi a pour finalité de donner des réponses adéquates aux problèmes posés aux institutions de la République depuis le début de la première législature de la IIIème République afin d’assurer le fonctionnement régulier de l’Etat et de la jeune démocratie congolaise ».

 

Bien que décriée par notre peuple, cette loi fut votée par les deux chambres des représentants et promulguée par le Chef de l’Etat.

Dès lors, on aurait pu croire qu’avec ce passage en force, le ″fonctionnement régulier de l’Etat″, selon les affirmations et l’entendement du Chef de l’Etat, serait ainsi assuré, mais hélas !

 

2013 : Ayant fait le constant de son échec politique, social et économique, le Chef de l’Etat organisa les Concertations nationales en y invitant les forces vives de la nation, leur assignant la mission de dégager, entre autres, ″les voies et moyens susceptibles de rétablir et de consolider la cohésion interne ; de renforcer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, de mettre fin au cycle infernal des violences à répétition″ (Discours du Chef de l’Etat au Palais du peuple).

 

Allant jusqu’à ″souhaiter de tout cœur que ces Concertations nationales soient, d’abord et avant tout, perçues et vécues comme une rencontre citoyenne, entre fils et filles d’un même pays, partageant un destin commun, et déterminés à en tirer le meilleur profit collectif, non seulement pour eux-mêmes, mais également pour les générations futures″, le Chef de l’Etat a donné une marge importante aux Délégués aux Concertations nationales dont je faisais partie, en leur reconnaissant la responsabilité ″d’aider, par une réflexion sereine et responsable, de concevoir les réformes nécessaires pour mieux assurer l’intégrité du territoire et la souveraineté de l’Etat, de garantir la sécurité des personnes et des biens, d’approfondir et de consolider la démocratie, d’améliorer la gouvernance politique et sociale, et rendre la croissance économique plus forte, durable et socialement bénéfique pour nos populations″.

 

Tel du papier Klinnex, les fruits de notre travail ont été par la suite jetés dans la poubelle de l’histoire, alors que les Délégués, partis politiques et Société civile, avaient, dans un esprit patriotique abattu un travail consistant qui nous avait valu les éloges du Chef de l’Etat qui, prenant à témoin ses deux invités de marque, Son Excellence le Président Dénis SASSOU NGUESSO et Madame NKOSOZANA DLAMINI ZUMA, s’exprimait en ces termes : ″Méthodiques, les Délégués ont d’abord posé un diagnostic complet du pays, dressant ainsi l’état de la nation sur le plan politique, économique, social et culturel, avant de formuler des recommandations visant à consolider la démocratie et l’Etat de droit, et à améliorer substantiellement la gouvernance publique, et partant,  la vie des hommes et des institutions.

Lors de la clôture des assises des Concertations nationales, j’ai salué le patriotisme et la sagesse des Délégués, ainsi que la qualité des résultats de leurs délibérations, motifs de fierté pour une nation soucieuse d’affirmer son identité et en quête d’appropriation de son destin ″.

 

Allant jusqu’à nous rassurer qu’il faisait siennes ″toutes les  recommandations issues des Concertations nationales″, le Chef de l’Etat avait ensuite réitéré en liminaire ″son entière satisfaction pour le succès des Concertations nationales″, et adressé les félicitations, selon ses propres termes ″aux filles et fils de notre pays qui y avaient participés″, avant de rappeler à ces derniers que, ″quelque pertinente que soit une recommandation, sa capacité contributive à la transformation de la société est fonction de sa mise œuvre″.

 

En sa qualité de Garant de la Constitution, le Chef de l’Etat avait reconnu, à juste titre, que :″la démocratie va de paire avec le multipartisme, et qu’il est aussi important que les acteurs politiques et ceux de la Société civile se rassemblent autour des fondamentaux et de l’essentiel, surtout lorsque les valeurs qui structurent la communauté nationale sont en péril. Pour changer le Congo, avait-il précisé, nous devons d’abord nous-mêmes changer dans notre manière de vivre ensemble, de faire la politique, de gérer l’Etat et la communauté nationale. Bref, de vivre la démocratie″.

 

À entendre le Chef de l’Etat s’exprimer de cette manière devant les deux chambres des Représentants réunis en Congrès au Palais du peuple, nous étions tous unanimes à penser que quelque chose venait de changer positivement dans le comportement du Chef de l’Etat et de sa Majorité présidentielle, réputés pour leur cécité politique. Surtout lorsqu’il affirma ce qui suit : ″Vous l’avez compris, c’est donc à un nouveau départ que je convie ce jour le peuple congolais″.

 

Au vu de ce qui précède, nous étions loin d’imaginer que le Chef de l’Etat allait revenir à charge notamment en foulant aux pieds la Constitution, les lois de la République ainsi que ses propres engagements pris de manière solennelle, hélas. Et pourtant c’est ce qui arriva.

 

Juin 2015, revenant à la case du départ, le Chef de l’Etat initie des consultations avec les acteurs de la société civile, de la Majorité présidentielle, de l’Opposition politique ainsi qu’avec les Députés nationaux et Sénateurs à l’extérieur et à l’intérieur du pays à la suite desquelles, il produit l’ordonnance n°15/085 du 28 novembre 2015 portant convocation d’un Dialogue politique national inclusif en République démocratique du Congo, aux motifs ″qu’il considérait nécessaire de renforcer davantage la cohésion et l’unité nationale et de consolider les acquis de la paix, surtout à la veille des échéances électorales″. 

 

Cette démarche sera suivie par l’élaboration d’une feuille de route en prélude au Dialogue, reprenant dans son point I.1 ce qui suit : ″La nécessité d’un dialogue politique national et inclusif a été ressentie au sein de la classe politique congolaise depuis quelques années, et ce, dans le souci d’améliorer le processus électoral, de régler les contradictions en résultant et de prévenir les crises politiques pouvant en découler. Ce besoin légitime a fait son chemin à partir des demandes des leaders aussi bien de l’Opposition politique que de la Majorité présidentielle jusqu’à sa concrétisation à la date de ce jour, consacré par des instruments juridiques nationaux et internationaux″.

 

Le 1er septembre 2016 à la cité de l’Union Africaine, débutent les travaux du dialogue politique national inclusif sous la facilitation de Son Excellence Edem KODJO mandaté par l’Union africaine, et à l’appui de la résolution 2277 des Nations unies.

 

Le 18 octobre 2016, un Accord politique est signé à la suite duquel est nommé un Premier ministre issu de l’Opposition ayant pris part à ces assises, suivi d’un gouvernement constitué quelques semaines plus tard, en application de l’article 17 de l’Accord. 

 

 

Le 8 décembre 2016, contre toute attente, le Rassemblement et alliés se saisissent de l’article 24 de l’Accord politique du 18 octobre 2016 pour décréter un autre dialogue au Centre interdiocésain sous la médiation improvisée de la CENCO à la suite duquel est signé, le 31 décembre 2016, un autre Accord en superposition à l’Accord du 18 octobre 2016 qui stipule pourtant dans son article 24 que : ″le présent Accord est ouvert à la signature d’autres partis politiques et regroupements politiques ainsi qu’aux autres organisations de la société civile qui s’engagent à respecter toutes ses dispositions″.

 

L’un après l’autre, deux Premiers ministres se sont succédés à la tête de l’exécutif, depuis novembre 2016, revendiquant chacun une légitimité tirée respectivement de ces deux Accords distincts en exergue. Il s’agit de SE Samy BADIBANGA NTITA et de SE Bruno TSHIBALA NZENZE, présentement en fonction.

 

À la suite de la juxtaposition de ces deux Accords politiques incriminés, des nombreuses dispositions importantes s’entrechoquent, et crée un climat de frustration au sein de la société congolaise. C’est le cas entre autres, des dispositions ci-après :

 

  1. 1.  S’AGISSANT DE LA NOMINATION D’UN PREMIER MINISTRE ET DU GOUVERNEMENT

 

  • Ø ″Il sera procédé, dans les 21 jours de la signature du présent Accord, à la formation d’un nouveau Gouvernement d’union nationale. Sans préjudice des dispositions constitutionnelles et législatives nationales en vigueur, le Premier ministre est issu de l’Opposition politique signataire du présent Accord″ (Article 17.c de l’Accord politique du 18 octobre 2016, Cité de l’Union africaine) ;

 

  • Ø  Le Premier Ministre exerce la plénitude des prérogatives lui dévolues par la Constitution en tant que Chef du gouvernement.

Le Gouvernement de la République est dirigé par le Premier Ministre présenté par l’Opposition politique non signataire de

l’Accord du 18 octobre 2016/Rassemblement et nommé par le Président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution″ (Article III.3.1. de l’Accord politique et inclusif du 31 décembre 2016, Centre interdiocésain).

 

  1. 2.  S’AGISSANT DE LA TENUE DES ELECTIONS ET DE LA SEQUENCE ELECTORALE

 

  • Ø ″Tenant compte des délais impératifs pour la constitution du nouveau Fichier électoral, la préparation de différents scrutins combinés et la tenue effective de ceux-ci, les Parties s’accordent sur les éléments du calendrier global ci-après :

 

  • Constitution du nouveau Fichier électoral au 31 juillet 2017 ;
  • Convocation des scrutins à partir de la promulgation de la loi sur la répartition des sièges, au 30 octobre 2017.

 

Dès la convocation des scrutins, la CENI est chargée de préparer et d’organiser les élections du Président de la République, des Députés nationaux et provinciaux dans un délai de 6 mois″... (Article 5 de l’Accord politique du 18 octobre 2016, Cité de l’Union africaine) ;

  • Ø ″Les parties prenantes s’accordent pour une refonte totale du fichier électoral et l’évaluation une fois tous les deux mois de l’Opération d’enrôlement des électeurs en cours ;

 

Les parties prenantes conviennent sur l’organisation des élections en une seule séquence présidentielle, législatives nationales et provinciales au plus tard en décembre 2017 ″. (Article III.3.1. de l’Accord politique et inclusif du 31 décembre 2016, Centre interdiocésain).

 

Je suis de ceux qui ont eu le courage de braver les rues enflammées par le Rassemblement et alliés le 19 et 20 septembre 2016, en allant rechercher la paix au milieu des cadavres des manifestants tombés ces jours-là.

 

Je suis également de ceux qui ont bravé les menaces de mort proférées contre ceux qui, comme moi, avaient privilégié la recherche de la paix par le dialogue, notamment en allant discuter avec la Majorité présidentielle à la Cité de l’Union africaine, et en signant un Accord politique réaliste garantissant la fin du processus électoral au mois d’avril 2018, selon l’une de trois séquences présentées par la CENI.

L’Accord du 18 octobre 2016 a évité l’intensification de la violence et la poursuite de l’effusion du sang qui coulait déjà à flot, le 19 et 20 septembre 2016 ; il a servi surtout à ne laisser au Chef de l’Etat profité du vide institutionnel établi et créer de toutes pièces par lui-même pour justifier son maintient prolongé à la tête de la RDC, prétextant l’absence de son remplaçant.

 

Contrairement à celui du 31 décembre 2016, l’Accord du 18 octobre 2016 était verrouillé et n’offrait au Président de la République aucun orifice pour s’en tirer autrement que par la tenue des élections selon le chronogramme élaboré par la CENI en conformité avec ledit Accord. Mais hélas, le Rassemblement s’en mêla, intégra ses alliés, et boycotta toute la charpente de l’Accord du 18 octobre 2016, le vida de toute sa substance au point de faire allégeance au Chef de l’Etat et à la Majorité présidentielle qui profite de ce fait pour utiliser chaque acteur politique de l’Opposition appelé au Gouvernement, au CNSA, et ailleurs pour le monter et le retourner contre d’autres membres de l’Opposition restés en retrait de cette aventure. 

  

Au regard de l’imbroglio politique actuel, «la palme d’or de la ruse» revient au Chef de l’Etat pour avoir réussi, à la manière de la fable de Jean de la Fontaine, ″le corbeau et le renard″, à manipuler toute la classe politique congolaise au dépend de laquelle il doit sa survie politique au delà de la limite constitutionnelle. Mais, ce n’est plus pour longtemps, car le peuple congolais est décidé à reprendre sa souveraineté exactement de la même manière qu’il avait fait dans le passé au regard des différentes séquences de son histoire que nous venons de survoler ci-haut, d’autant plus que l’état de sinistre dans lequel se trouve la République démocratique du Congo requiert impérativement une reconstruction de fond à comble du tissu social et économique. Cependant, avant de reconstruire le Congo, il faudrait d’abord commencer par reconstruire l’Homme congolais qui est completement détruit à l’image de son pays.

 

La perte de repères ; l’inversion des valeurs ; l’aliénation mentale ; le déficit de l’amour du prochain ; le non respect de la parole donnée ; le non respect de la Constitution et des lois de la République ; l’arbitraire ; l’ignorance ou la méconnaissance  par le Congolais de ses droits, devoirs et obligations à l’égard de la République ; l’analphabétisme ; l’amateurisme politique ; l’impréparation ; la corruption ; l’impunité ; l’improvisation dans la gestion des affaires publiques et privées ; l’irresponsabilité ; l’absence d’une vraie culture démocratique ; l’intolérance ; le manque du patriotisme ; la violence ; le recours à l’empoisonnement érigé en justice ou règlement de compte ; le culte de la personnalité ; l’attachement aux sectes locales et importées ; le culte aux morts sont, entre autres, les principaux maux qui affectent la société congolaise du sommet à la base de la pyramide. S’ajoutent également la faim ; la dégradation des conditions sociales ; le chômage ; le manque de pouvoir d’achat, l’inflation, et l’absence de la sécurité sociale.

 

L’Homme congolais est gravement affaibli par la faim et les maladies. Il est aussi tordu et completement démoli par les méfaits des différents systèmes de gouvernance politique qui se sont succédés dans notre pays depuis 1960, et qui ont fini par aliéner son mental au point de l’amener par la force des choses, à inverser les valeurs dans tout ce qu’il fait quotidiennement au sein de sa propre communauté.

 

Cette entorse à la République est à la base de la destruction du pays par ses propres filles et fils, aidés de cela par des Congolais extravertis ainsi que par une catégorie d’étrangers qui pillent nos richesses nationales, avilissent et assujettissent l’Homme congolais.

 

Outre le travail qui est un droit constitutionnel pour chaque citoyen de ce pays au même titre qu’une alimentation saine, la reconstruction de l’Homme congolais passe avant tout par l’éducation civique ainsi que par l’alphabétisation de plus d’un tiers de notre population touchée par l’analphabétisme au sujet duquel ″l’éradication constitue un devoir national pour la réalisation duquel le Gouvernement doit élaborer un programme spécifique″ (Article 44 de la Constitution de la RDC).

 

Associée au financement des micros projet, l’action que mène Unité des Valeurs sur ces deux fronts est fondée à la fois sur la Constitution qui régit notre pays et sur la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques qui prévoient respectivement ce qui suit :

 

-      ″Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs″ (Article 6 de la Constitution de la RDC) ;

 

-      ″les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, à la formation de la conscience nationale et à l’éducation civique″ (Article 2 de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques).

 

L’apport de mon parti politique à ce sujet consiste à organiser des nombreux séminaires dont l’objectif est de faire prendre conscience au Congolais, de le réveiller et de l’amener à comprendre que le Congo a un rôle historique et traditionnel à jouer au sein de l’Humanité ; celui-ci est appelé à être à la fois l’un des pôles de stabilité économique dans le monde et une locomotive des nations. De ce fait, il est inacceptable que le Congolais puisse vivre comme un animal, notamment :

 

  • Ø En ne disposant pas de carte d’identité nationale, mais à la place, d’une carte d’électeur délivrée par la CENI ;

 

  • Ø En vivant dans une extrême précarité avec moins de deux dollars américains par jour et en se nourrissant entre autres, des ossements de poulets communément appelés «mikobos» ou «oasis», dont la chair aura servie à la charcuterie ;

 

  • Ø En ne disposant d’aucune assurance santé, donc incapable de se faire soigner, le coût de soins de santé étant hors de la portée de sa bourse ;

 

  • Ø En utilisant des produits pharmaceutiques de mauvaise qualité issus des produits de la contrebande, le contrôle de qualité étant inexistant ;

 

 

 

  • Ø En étant victime d’une pratique avilissante où les bébés nouveaux nés ainsi que leurs mamans, sont pris en otages dans des hopitaux et maternités par le corps médical, à cause de non paiement en totalité des frais d’accouchement. Sans égard pour les parents qui sont touchés par le chômage dont le taux excède 90%, cette prise en otage peut durer jusqu’à plus de deux ans.

 

  • Ø En soumettant nos étudiants à des conditions d’études draconiennes, où certains suivent les cours débout dans des auditoires universitaires par manque des espaces disponibles, soit dehors sous les arbres ; en privant de bourses d’études la quasi-totalité des étudiants, transformant la vie de ces derniers en un véritable parcours du combattant. 

 

En ne disposant pas d’une classe moyenne, la RDC ne compte que deux classes sociales à savoir :

 

  1. une classe bourgeoise ; donc les plus riches, celle dont les composantes sont extrêmement riches, et s’enrichissent davantage du jour au jour, au détriment d’autres Congolais ;

 

  1. une basse classe composée de plus pauvres et de plus démunis qui s’appauvrissent de plus en plus et dont les composantes disparaissent en grand nombre, emportées par la faim, le mauvais traitement, et les maladies, et qui remplissent les cimetières faisant le bonheur des tenanciers des pompes funèbres qui pullulent à travers tout le pays.  

 

Tenus par les riches, les cimetières VIP ainsi que les espaces et des nombreuses activités funéraires sont devenus depuis, un business attrayant et une véritable source d’enrichissement effectués au dos des pauvres pour un pays affichant le taux de mortalité le plus élevé du continent.

 

 

Pour inciter à la consommation, les cérémonies funéraires aux allures festives sont devenues des véritables opportunités de liesse, une véritable foire où se côtoient, jeunes, adultes et vieux, tous en tenues et maquillages de grands jours, avec au menu : repas luxurieux parfois avec services traiteurs bien structurés ; boissons alcooliques en abondance ; diverses transactions au rendez-vous ; débauche ; ébats amoureux ; retransmission des événements sur écrans géants.

 

En dépit de la discrimination tarifaire, les cimetières huppés à l’image du «Nécropole», entre terre et ciel, sont, à quelques exceptions près, les seuls endroits où les riches se côtoient avec les pauvres au prix d’un débours de plusieurs milliers des dollars américains payables cash avant chaque enterrement. Le contraste est alors flagrant, car un pauvre arraché à la vie dont la dernière demeure avant sa mort lui coutait 20 dollars, acheminé dans sa dernière demeure, son corps sera placé dans un caveau situé dans le quartier pauvre du cimetière moyennant une somme de plus 1600 dollars américains, et plus de 6000 dollars américains dans le quartier riche !!  Nombreux sont des Congolais qui s’adonnent à cœur joie ; qui n’hésitent pas à s’endetter pour donner aux cérémonies funéraires une allure de fête. Et tout ceci n’est qu’un trompe-œil, ou tout au moins un mécanisme d’exploitation mis en place par la classe bourgeoise afin de s’enrichir davantage au détriment des pauvres qui s’appauvrissent de plus en plus et qui sont exploités jusque dans leurs tombes à partir desquelles ils sont dépossédés jusqu’au dernier centime.

 

Les Asiatiques détenteurs de petits commerces qui emploient les Congolais les font souffrir en le faisant travailler comme des esclaves. Certains vont jusqu’à les priver de leurs salaires dont le payement s’effectue généralement au gré de leurs humeurs et à compte goutte. Nonobstant les sociétés de gardiennage, des officiers hauts gradés de l’Armée et de la Police nationale congolaise sont régulièrement affectés à la garde des sujets asiatiques, qui n’hésitent pas à les gifler en cas d’inattention !

 

Dans l’exercice de leurs fonctions, certains Députés de la République en missions parlementaires se sont vus menacés, agressés physiquement et séquestrés par les Asiatiques dont certains se comportent dans notre pays en conquérants. Il en est de même pour certains fonctionnaires de l’Etat en missions d’inspection et de contrôle qui se voient interdits d’accès aux différents sites commerciaux tenus par les asiatiques ! 

 

Ces faits d’une flagrance inouïe qui affectent gravement notre souveraineté ne sont malheureusement suivis d’aucune protestation, ni de représailles de la part des autorités de notre pays !  

 

Le double meurtres en Inde d’une Congolaise, Cynthia Vechel KADIMA, découpée sauvagement en morceaux par son mari, et celui d’un jeune enseignant, Olivier KITANDA, lapidé en plein jour par des indiens xénophobes, n’ont donné lieu à des représailles de la part des autorités congolaises qui se sont limités à «déplorer la situation», la qualifia «d’incident» ; estimant par la voix du Vice ministre d’alors Antoine Boyamba «qu’il ne s’agit pas d’un cas où un Indien a cherché à tuer une Congolaise ; c’est un malheur qui arrive dans un couple comme ça peut arriver à Kinshasa…» déclarait-il. Quelle bassesse et quelle humiliation !

 

L’importation des produits manufacturiers ; l’importation des denrées alimentaires ainsi que de nombreux produits pharmaceutiques ne sont soumises à aucun contrôle de qualité strict de la part des autorités congolaises compétentes. Ce fait justifie la présence dans nos marchés des produits avariés, mais aussi des produits de mauvaise qualité issus de la contrebande qui affectent et nuit gravement à la santé de nos Compatriotes. Personne ne peut par ailleurs parier sur la longévité des bâtiments, ponts et chaussées construits à l’aide des matériels de construction de très mauvaise qualité importés de la Chine qui seraient à la base de l’effondrement des nombreux immeubles et maisons en RDC, faisant beaucoup des victimes, et entrainant d’importants dégâts matériels.

 

À peine moins d’une année, les lampadaires de mauvaises qualités installées par les entreprises chinoises le long des artères publiques pour éclairer la nuit sont la plupart hors d’usage, laissant l’obscurité reprendre ses droits dans les différentes artères principales de Kinshasa.

 

Après les cinq chantiers exécutés principalement par les entreprises chinoises, l’état des routes est redevenu pire que durant la deuxième République de Mobutu ; les immondices dans la ville de Kinshasa font partie du paysage de la ville, faisant perdre à notre capitale sa réputation de ″Kinshasa la belle″, devenue depuis, ″Kinshasa la poubelle″. Absence de l’amélioration de la desserte en électricité et en eau potable, tant dans les milieux ruraux qu'urbains. Absence également de la politique d’assainissement de déchets ménagers afin de lutter contre les moustiques vecteurs du paludisme qui tuent en RDC plus que le sida. La saison pluvieuse offre régulièrement un spectacle désolant où après chaque pluie, grande ou petite, les artères de Kinshasa se transforment en véritables fleuves aux multiples affluents ; et les fils conducteurs de l’électricité dénudés en véritables dangers, responsables de la mort de nombreuses personnes par électrocution. La précarité et la misère ont engendré la débrouillardise qui a, à son tour, transformé la ville de Kinshasa en un gigantesque marché à ciel ouvert sans pareil dans le monde.

 

Les officines pharmaceutiques en RDC sont devenues de centres de relais où, fabricants, vendeurs et contrebandiers se relaient pour proposer aux malades des produits pharmaceutiques de mauvaise qualité qui sont par la suite stockés dans des pharmacies au mépris des toutes les règles d’hygiène médicales. Résultat : des nombreuses personnes trouvent la mort soit, à cause des produits mal conservés, soit parce que, les tenanciers qui se seraient improvisés ″Pharmaciens″ auraient mal conseillé le client malade.

Dans un autre registre, selon l’Institut national de Statistique (INS), l’inflation hebdomadaire du 29 mai 2017 au 03 juin 2017 était de 0,973% au niveau national et de 1,118% à Kinshasa.

 

Depuis le début de l’année 2017 jusqu’à ce jour, l’inflation se situe à 13,541% au niveau national et 12,859% à Kinshasa entrainant ainsi une flambée des prix et une perte de pouvoir d’achat considérable touchant essentiellement les foyers précaires.

En comparant la 22ème semaine de l’année 2017 à celle de 2016, la hausse des prix est de 25,467% au niveau national et de 25,406% à Kinshasa.

 

De l’avis des experts, si ce rythme hebdomadaire de hausse des prix se maintenait jusqu’à la fin de l’année 2017, l’inflation se situerait à 35% au niveau national et 33,1% à Kinshasa, d’autant plus que depuis juin de cette année, le franc congolais a perdu plus de 30 % de sa valeur face au dollar. Ceci est une catastrophe pour plusieurs millions des ménages congolais, la RDC étant un pays qui importe presque tous ses besoins de premières nécessités.

 

Présentement, les réserves en devises étrangères de la République démocratique du Congo représentent moins d'un mois d'importations des biens de consommation. Cet indice prouve ainsi la vulnérabilité à laquelle est exposé notre pays qui n'a jamais atteint trois mois de réserves, le niveau requis internationalement. 

 

S’agissant de la mortalité infantile, notre pays est classé au 5ème rang mondial, enregistrant ainsi l’un des taux les plus élevés de mortalité dans le monde avec 213 décès pour 1000 naissances.

 

Cet indice constitue une menace pour les ressources humaines de notre pays d’autant plus que la croissance démographique est un levier important sur lequel doit s’appuyer l’espoir de la RDC dans sa perspective de la reconstruction.

 

S’agissant de la croissance économique, la courbe fait tomber l’aiguille vers le bas, car notre pays qui a terminé l’année 2016 avec un taux de croissance de 2.5%, affichant un recul de 5.2 % par rapport à 2015 où la croissance était de 7.7%, est en plein décroissance.

 

La République démocratique du Congo est à l’image d’une personne rongée par un cancer généralisé ayant entrainé le dysfonctionnement de l’organisme. Tout est au plus mal, l’enseignement ; la santé ; l’emploi ; les finances ; l’urbanisme ; le tourisme ; la jeunesse ; l’environnement ; le sport ; l’économie ; la monnaie ; le transport dans toutes ses variantes ; le social ; l’Armée ; la Police ; la sécurité…

 

L’état de la nation étant catastrophique, le Chef de l’Etat et sa Majorité présidentielle doivent cesser de confondre ″les symptômes″ de la ″pandémie″, car changer les Gouvernements et les Premiers ministres toutes les 15 ou 20 semaines, n’est pas une solution aux problèmes de la République démocratique du Congo, ni une meilleure solution pour concourir au rétablissement de la confiance sur le plan intérieur et extérieur, condition sine qua non pour permettre aux Congolais de reconstruire leur pays. Il faut une nouvelle dynamique portée par des nouveaux dirigeants politiques issus des élections tant attendues.

 

Autres temps autres mœurs. Les méthodes de débauchage ; la politique politicienne et les vielles pratiques du 20ème siècle ne doivent jamais prévaloir sur les impératifs et les réalités du 21ème siècle qui placent toutes les nations de la planète, grandes et petites, sur une même rampe de compétitivité pour une course vers le développement, la croissance et la recherche du bien être social.

 

Les grèves qui touchent les secteurs sensibles, notamment la santé, quoique suspendue momentanément ; l’enseignement ainsi que des nombreux secteurs de la production ; l’inflation à quatre chiffres ; la dégringolade des francs congolais ; la misère d’une intensité fougueuse qui frappe nos populations ; le climat de méfiance grandissant du peuple congolais envers ses dirigeants ;  l’insécurité, moitié réelle, moitié synthétique, sont des signes des temps, tout au moins, les signes de fin de règne qu’il vaudrait mieux en tenir compte avant qu’il ne soit trop tard.

 

Visiblement, le Chef de l’Etat en sursis, Joseph Kabila Kabange a un problème personnel qu’il essaie de transplanter sur celui du Congo.

 

Ce problème, c’est son sort personnel après son départ du pouvoir qui ne doit en aucune circonstance être lié à celui de tout un pays, ni à celui des Congolais qu’il a plongé dans une misère noire. Ce problème, c’est aussi la peur de son propre avenir du fait qu’il a lamentablement échoué sur son programme politique, notamment en faisant exactement le contraire de ce qu’il avait promis faire pour le Congo, lorsqu’il déclarait le 6 décembre 2007 devant les Députés nationaux et les Sénateurs réunis en Congrès, ce qui suit : ″ Une année vient de s'écouler depuis ce jour du 6 Décembre 2006 où, au lendemain des premières élections pluralistes et démocratiques que Notre pays ait jamais connues en quarante années d'indépendance, je prêtais serment comme premier Président de la République élu au suffrage universel direct. J'avais pris alors, devant Dieu et devant la Nation, l'engagement d'œuvrer sans compter pour la consolidation de la démocratie et de l'Etat de droit, la restauration des valeurs de responsabilité et de solidarité, l'émergence d'une Nation riche et fière de sa diversité, et la matérialisation, au cœur de l'Afrique, du destin auquel nous sommes promis: celui d'un pays uni, fort et prospère″ (Extrait du discours du Chef de l’Etat du 6 décembre 2007)

 

Onze ans après, et contrairement à ce qu’il déclara vouloir faire pour la RDC, le Chef de l’Etat en sursis laisse les Congolais dans un état de dépouillement total avec des institutions en manque de légitimité.

 

Avant l’heure, n’est pas l’heure, et après l’heure, n’est plus l’heure″, dit-on. Aujourd’hui les dés sont jetés. Ce régime doit partir tel que l’indique la Constitution de notre pays, car même si on lui accordait un, deux, cinq ou dix ans des pouvoirs supplémentaires, il ne fera que ce qu’il a eu à faire jusqu’à présent ; ce qu’il sait faire, à savoir : voler et piller.

 

Vouloir s’accrocher au pouvoir ne fera qu’aggraver la situation déjà explosive et accentuer les risques d’une implosion aux conséquences dramatiques, qui risqueraient malheureusement d’être fatales pour tous ceux qui ont pris part à la gestion du pays durant les deux mandats de la kabilie.

 

En analysant attentivement les différentes prises de position du Chef de l’Etat, il apparait clairement que ce dernier n’a pas envie d’organiser les élections dans les délais constitutionnels.

 

La preuve en est qu’à l’approche de la fin de chaque échéance déterminante, au lieu de se préoccuper à la préparation des élections, le Chef de l’Etat invite toujours la classe politique à un dialogue afin de l’amener à constater des faits dont ni l’Opposition politique, ni la société civile ne sont responsables car, maître de ses deux mandats, le Chef de l’Etat est le seul comptable devant le peuple congolais pour rendre compte de la gestion chaotique du pays depuis 2006.

 

″Chef de l'Etat, je suis le garant constitutionnel du bon fonctionnement des institutions. Je ne trahirai donc jamais mon serment. Je veillerai, comme à la prunelle de mes yeux, à l'intégrité du territoire national, à la souveraineté de notre pays, à la sécurité de tous, à la protection des personnes vulnérables, au respect de la loi, autant qu'aux droits humains″ déclarait-il lors de son discours d’investiture, le 20 décembre 2011.

 

Au regard du chaos dans lequel le Chef de l’Etat a plongé la RDC, il ya lieu de noter que ce dernier, contrairement à ses affirmations, a trahi à la fois son peuple et son serment.

 

L’élite politique congolaise a également pour sa part trahi l’idéal national. Mais, j’ai toujours prôné le pardon en tenant compte d’un principe juridique qui recommande l’application des circonstances atténuantes dans un cas comme celui du Chef de l’Etat qui serait arrivé au pouvoir dans des conditions exceptionnelles en 2001, ne disposant d’aucune expertise politique, ni d’aucune maitrise des ficelles administratives. Ces mesures seront recommandées aussi en faveur de nos dirigeants politiques dont nombreux ont effectué leur apprentissage une fois arrivés au pouvoir, et qui, dans l’exercice de leurs fonctions respectives, se sont révélés comme étant les principaux fossoyeurs de la République, ont fait l’objet pour certains, d’une manipulation et d’un déficit intellectuel.

 

Toutes les institutions de la République ayant dépassé la limite de la légitimité, il est temps à présent que le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenze et son Gouvernement, tous les Députés et Sénateurs ainsi que toutes les personnes au bénéfice des mandats électifs arrivés à échéance se désengagent immédiatement et sans délai de chacune des responsabilités qui leurs sont confiées par défi sous peine de se voir exempter du pardon du souverain primaire, aujourd’hui dans un état d’esprit très combatif.

 

De par le témoignage d’un ancien chantre du mobutisme, Dominique Sakombi Inongo, nous avons finalement compris que les tyrans, ce fut le cas pour Mobutu, utilisent généralement, l’oppression, la corruption, la ruse, l’intimidation, la barbarie, la torture morale d’une grande intensité, entre autres, pour maintenir en laisse d’imminents personnages politiques et scientifiques dont ils se servent comme marches-pieds pour régner à l’instar d’Abraracoucix de René Goscinny et Albert Uderzo.

 

De l’avis des Congolais qui scrutent scrupuleusement les faits et gestes des politiciens, ils en sont certains que nombreux parmi eux, si pas tous, subissent des fortes pressions et travaillent sous une forte oppression qui les empêchent de quitter et de revenir vers le peuple, ″souverain primaire″.

 

Que chacun prenne son courage à deux mains avant qu’il ne soit trop tard. C’est ici une question de responsabilité personnelle.

 

Nos forces armées et tous ceux qui les dirigent ; les éléments de la Police nationale congolaise et leurs dirigeants ; les Services de renseignements civiles et militaires doivent prendre dès ce jour, la résolution de se servir de leur sens d’honneur et du devoir pour assurer la défense de la patrie ; de sécuriser les personnes et les biens dans le strict respect des principes fondamentaux tels qu’édictés par la LOI PORTANT STATUT DU MILITAIRE DES FARDC du 15 janvier 2013 qui stipule que : ″les Forces armées de la République démocratique du Congo sont républicaines. Elles sont au service de la nation toute entière. Nul ne peut, sous peine de haute trahison, le détourner à ses fins propres″ (Article 5) ; ″le militaire doit, en tout temps et en tout lieu s’abstenir de toute activité contraire à la Constitution et aux lois de la République, veiller à la sauvegarde des intérêts de la nation ; éviter de compromettre l’honneur ou la dignité de son état ou de sa profession. Il doit servir le pays avec conscience et courage jusqu’au sacrifice suprême″ (Article 16) ; ″dans l’accomplissement de sa mission, le militaire est tenu de respecter et de protéger la dignité humaine, de défendre et de protéger les droits et libertés fondamentaux de toute personne ; le militaire ne peut en aucun cas, ni infliger ou tolérer, ni justifier un acte de torture ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant.

 

Il s’engage à respecter scrupuleusement, en tout temps et en tout lieu, le droit humanitaire et les instruments juridiques qui protègent les droits de la femme, de l’enfant et de toute personne vulnérable″ (Article 17) ″(…) le militaire est responsable de l’exécution des missions qui lui sont confiées. Toutefois, il ne peut lui être ordonné et il ne peut accomplir des actes contraires à la Constitution, aux Conventions internationales, aux lois et aux coutumes de la guerre. La responsabilité propre du subordonné ne dégage pas ses supérieurs de la leur″ (Article 18 de la LOI PORTANT STATUT DU MILITAIRE DES FARDC).

 

Je sais pertinemment que jamais nos forces armées ne trahiront leur serment, et ne braderont leur loyauté. Elles ne l’avaient pas fait le 4 juillet 1960 face au Lieutenant-général Emile Robert Janssens de la force publique coloniale, ni en 1997 lors de l’avancée de l’AFDL. Il n’y a donc aucune raison qu’elles le fassent aujourd’hui. Quelques soient les circonstances. 

    

La Police nationale congolaise, ci-après la Police nationale, est un service public, civil, accessible, à l’écoute de la population et chargé de la sécurité et la tranquillité publiques, de la sécurité des personnes et de leurs biens, du maintien et du rétablissement de l’ordre public ainsi que de la protection rapprochée de hautes autorités″ (Article 2 de la LOI ORGANIQUE PORTANT ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE) ; ″la Police nationale est apolitique. Elle est au service de la Nation congolaise. Nul ne peut la détourner à ses fins propres″ (Article 4) ; ″la Police nationale n’inflige, n’encourage ou ne tolère aucun acte de torture, aucun traitement ou peine inhumain ou dégradant, dans quelque circonstance que ce soit″ (Article 7) ; ″ le personnel de la Police nationale exécute les ordres régulièrement donnés par ses supérieurs. Toutefois, il doit s’abstenir d’exécuter ceux qui sont manifestement illégaux et faire rapport à ce sujet, sans crainte de sanction quelconque en pareil cas″ (Article 11 de la LOI ORGANIQUE PORTANT ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE).

 

À présent, que chacun prenne conscience, et qu’il s’engage à œuvrer et à servir la nation dans le domaine auquel il s’était engagé, et éventuellement préparé.

 

  • Ø Que la Société civile en tant qu’objecteur de conscience joue son rôle de moralisateur de la vie publique et de garde fou contre les débordements et les aléas politiques ;

 

  • Ø Que les Eglises dans toutes leurs diversités s’engagent à jouer le rôle de berger qui leur est dévolu en s’assurant que rien ne puisse venir les détourner de l’Evangile, car les adeptes dont ils ont la charge d’encadrer sont dans la frustration née des politiques. Que les Eglises chrétiennes qui sont majoritaires en RDC ne s’éloignent pas de la Bible, sachant que l’adepte est « un tout » dans la Communauté nationale : au delà de son appartenance à une communauté religieuse quelconque, il est syndicaliste affilié à une organisation syndicale ; il est membre d’un quelconque parti politique ; il est activiste de droits de l’homme, et j’en passe…

 

Mais au delà de son appartenance multiforme, il est d’abord et avant tout Congolais, et a, de ce fait, le droit, en cas de menaces, de défendre la RDC sans laquelle, il ne peut exercer librement sa profession de foi. Le droit pour chaque citoyen congolais de défendre son territoire, tout comme le droit au travail, sont bibliques (Josué 8 : 1-2 ; Genèse 3 :19). Les différents combats du peuple israélites de l’Ancien testament doit nous inspirer. De même, Face à la désobéissance des dirigeants, nos Prophètes ont le devoir biblique de se saisir de l’épée du 3ème millénaire qui est ″la parole″ pour couper les têtes des tyrans à l’image du Prophète Samuel de la Bible qui décapita par l’épée Agag, le roi d’Amaleck (1 Samuel 15 : 19 ; 32-33).

 

Que nos prophètes sachent que, victimes de l’arbitraire et de mauvais traitement ; frappés par une misère voulue et entretenue, nos compatriotes, adeptes dans les différentes Eglises, meurent chaque jour en grand nombre dans l’indifférence totale de ses dirigeants.

 

 

Ø Que les partis politiques s’engagent à défendre l’intérêt supérieur de la nation ; assument leurs responsabilités, et concourent à l’expression du suffrage, à la formation de la conscience nationale et à l’éducation civique au sens de l’article 2 de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques. Que les partis politiques fassent prévaloir le caractère sacré de leur lutte pour la conquête démocratique du pouvoir tel que défini par l’article 8 de la Constitution de notre pays, au lieu de s’adonner aux manipulateurs, et de se laisser débaucher pour les postes et l’argent.

 

 

  • Ø Que la Cour constitutionnelle soit un arbitre dont le peuple a réellement besoin pour la consolidation de la démocratie et la préservation de l’équité, et que chacun des 9 Juges qui la compose se sente astreint au respect de la loi qui régit la Cour, sachant pertinemment que ces derniers sont des agents assermentés, et que de ce fait, ils sont liés par le serment que chacun avait prêté en ces termes : «Moi, …, Je jure solennellement de remplir loyalement et fidèlement les fonctions de membre de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, de les exercer en toute impartialité, dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence de la Cour Constitutionnelle et de n’entreprendre aucune activité mettant en cause l’indépendance, l’impartialité et la dignité de la Cour » ;

 

  • Ø Que la Commission électorale nationale indépendante applique la neutralité que lui reconnait les différents instruments juridiques, et qu’elle cesse de paraitre comme étant une caisse de résonnance de la Majorité présidentielle, mais qu’elle s’engage à remplir le rôle qui lui est dévolu par l’article 211 de la Constitution de notre pays ainsi que par les articles 2 et 3 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante qui stipulent : ″La Commission électorale nationale indépendante, ci-après la CENI, est une institution d’appui à la démocratie. Elle est un organisme de droit public, permanent et neutre doté de la personnalité juridique″ (Article 2) ; ″la CENI est chargée de l’organisation de tout processus électoral et référendaire. Elle en assure la régularité″ (Article 3).

 

Les Congolais ont besoin de restaurer, par les élections, l’ordre institutionnel afin que la continuité de l’Etat soit assurée. Ils ont également besoin de redresser tous les piliers du développement économique et social qui se sont l’un après l’autre écroulés, victimes de la gestion calamiteuse du régime kabila.

 

De l’avis du peuple congolais dont je partage la pertinence, la restauration de l’ordre institutionnel passe par le départ immédiat et inconditionnel du pouvoir de Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange ; lui dont le mandat à la tête du pays est arrivé à terme, afin que plus rien ne puisse s’opposer à la tenue des élections démocratiques dans des conditions apaisées dans le but de renouveler les institutions.

″Quant à tous ceux qui semblent se préoccuper à longueur des journées de mon avenir politique, je tiens à dire, tout en les en remerciant, que, la République Démocratique du Congo est une démocratie constitutionnelle et que toutes les questions pertinentes relatives au sort des Institutions et de leurs animateurs sont réglées de manière satisfaisante par la Constitution″ déclarait le Chef de l’Etat, le 15 novembre 2017, signe que son sort est scellé, car réglé par la constitution.

 

Inspiré par les grandes mutations qui ont servi à libérer les peuples à travers le monde, c’est donc un nouveau combat qui s’engage pour la survie de tout un peuple qui a su tirer la leçon du passé.

 

Sachant qu’il est en effet, plus facile d’importer une démocratie cousue sur mesure, ou de s’inspirer de la démocratie occidentale, source des libertés dont jouissent leurs peuples respectifs, le peuple congolais comprend à présent qu’il lui faudrait aussi s’inspirer entre autres, du modèle des luttes menées par le peuple français dans la prise de la Bastille en y associant la bravoure du Camille Desmoulins, ainsi que le patriotisme de Jeanne d’Arc qui n’hésita pas à s’immoler pour la France, sa chère patrie ; du courage et de la bravoure du peuple américain qui résista contre le Parlement britannique qui leur imposait de nouvelles taxes, notamment en votant une série de lois, en 1764, 1765, 1767 et 1773, source des divergences qui provoqua son mécontentement, et suscita une résistance ; de la lutte héroïque du peuple helvétique dont le parcours débuta avec trois Cantons.

 

S’agissant de la RDC, chaque citoyen congolais doit savoir que la résistance tout comme la désobéissance civique sont constitutionnelles (Article 64 et 28 de la Constitution de la RDC).

 

Tout comme mon parti politique, je revendique l’héritage de Lumumba trahi par tous ceux qui se sont improvisés ″porte-étendards″, et j’invite tous les blessés de guerre, donc des victimes de l’arbitraire comme moi, à un sursaut patriotique.

 

J’ai marché dans les sillages du Patriarche Antoine Gizenga au Soudan ; j’ai été à l’école de l’UDPS aux côtés de Etienne Tshisekedi auprès de qui je me suis investi positivement en faveur de notre pays. En tant que l’un des pionniers de ce parti politique, je revendique l’héritage politique relatif aux combats menés en me référant aux déclarations de Tshisekedi lors d’une rencontre avec les cadres à Genève où il affirma clairement qu’il n’y aurait jamais un dauphin pour le succéder, estimant qu’il y avait des petits Tshisekedi qui se révéleront après lui.  J’ai assisté à plusieurs forums politiques, notamment le dialogue inter congolais en Afrique du Sud, les Concertations nationales au Palais du peuple à Kinshasa ; le Dialogue national à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.

 

Ce parcours de combattant a fait de moi un homme d’Etat. Il m’a hissé à une dimension de compréhension des problèmes qui se posent pour notre pays, pour l’Afrique et pour l’humanité toute entière ; des problèmes qui requièrent des solutions appropriées et dont je me sens capable d’apporter des solutions.

 

Demander au peuple de se prendre en charge tel que certains le font, laisse entrevoir une pointe d’ironie teintée de l’irresponsabilité.

C’est comme qui dirait à une rame de wagons alignés sur les rails de se mettre en branle, sachant que sans la locomotive, aucune rame, quoique posée sur les rails, ne peut se mettre à rouler toute seule, sans une locomotive pour la juguler.

 

PHOTOS OFFICIEL CANDIDAT

Dès aujourd’hui, je m’engage à devenir cette locomotive dont a besoin le peuple congolais pour marcher vers son destin tel que ce fut le cas vers les années 1957 ; 1959 ; 1960 ; 1996 et 1997.

 

Aucune négociation n’est plus possible ni avec le Chef de l’Etat qui défie le peuple congolais, ni avec sa Majorité présidentielle, artisane de la politique du chaos dans lequel est plongée la République démocratique du Congo.

 

Ainsi donc, je m’engage à m’investir à fond et à contribuer à la restauration de la sécurité intérieure afin de garantir et de préserver la sécurité dans le monde.

 

Je prends enfin l’engagement d’accompagner notre peuple dans toutes les initiatives qu’il aura à prendre, à la fois, pour assurer sa survie, et pour recouvrer sa souveraineté, afin de bâtir un Congo fort et prospère.

 

Que Dieu bénisse la République démocratique du Congo !

 

Me Michel OKONGO LOMENA

Président national de Unité des Valeurs

 

Cette réflexion est communiquée :

 

  • Aux organes de presse (tous) ;
  • Ø Aux organes et associations des droits de l’Homme ;
  • Ø A la Cour Constitutionnelle ;
  • Ø À SE. Mr le Premier ministre de la RDC ;
  • Ø Au Ministre de l’Intérieur ;
  • Ø Aux Forces armées de la RDC ;
  • Ø À la Police nationale congolaise ;
  • Ø Au Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa ;
  • Ø A la CENCO ;
  • Ø A la CENI ;
  • Ø Aux Partis politiques ;
  • Ø A la CIME ;
  • Ø À tous

 

 

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